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  • ATELIERS & CIRCUITS

    Atelier 1
    Comment le lien social agit sur le changement des comportements ?     
    Luxey


    Les  enjeux  de  la  relation  homme-nature  dans  les  Parcs  dégagés lors des Universités d’été des Parcs, ont révélé la nécessité de modifier profondément la  place  de  l’homme  au  sein  de  son environnement naturel  en  favorisant l’implication directe des habitants. « Les habitants ont leur mot à dire sur la nature, on a tendance mettre ces questions entre les mains d’experts ». Par cette phrase, Bernard Chevassus-au-Louis préconise de nouveaux types de relations entre la recherche et les citoyens. Cependant, si certains se sentent déjà concernés, d’autres peuvent encore s’engager dans des démarches actives. Les Parcs ont un rôle de facilitateurs de la gestion du bien commun naturel de leur territoire. Ils constituent un laboratoire pour envisager un nouveau fonctionnement entre les institutions et les citoyens avec pour objectif de favoriser un développement harmonieux de l’humain dans son environnement, notamment naturel. C’est en favorisant la redéfinition des relations entre politique, expertise et société civile, dans le prisme d’une gouvernance horizontale, que les parcs mettront en œuvre une véritable démocratie participative.

    L’implication de tous les habitants nécessite sans doute de commencer par renforcer le lien social et le « vivre ensemble ». Au travers de leurs nombreuses opérations en matière d’habitat, d’économie ou encore d’accessibilité aux loisirs et aux services, les parcs œuvrent à ce renforcement sur leur territoire. Le lien social est aussi largement favorisé par des démarches éducatives et culturelles, qui impactent sur l’évolution des modes de relation, la participation et l’initiative citoyenne. D’un côté, l’éducation favorise la compréhension et l’émerveillement, et de l’autre la culture participe de l’émotion, de la créativité et renouvelle le plaisir de la rencontre des populations. Ainsi, l’action des Parcs n’est possible que s’ils arrivent « à toucher le cœur et la raison de ceux qui ont le pouvoir d’agir » (Philippe Gamen, président du Parc naturel régional du Massif des Bauges).

    Mais ces initiatives ne doivent pas être uniquement descendantes, et il est primordial de reconnaître et dégager des espaces où se joue la relation sociale, en dehors des pratiques institutionnalisées. Le processus de responsabilisation des individus peut être envisagé comme un processus de construction identitaire et de création de nouvelles formes de solidarité et de lien social. C’est la condition pour mobiliser ceux qui se situent en dehors des réseaux constitués gravitant naturellement autour des Parcs. 

    L’atelier soulèvera les questions suivantes :
    1/ Comment l’ensemble des appartenances et des relations qui unissent les habitants des Parcs peut-elle constituer une force assez prégnante pour induire des changements de comportement dans le lien « homme-nature » ?
    2/ Le changement de perception du lien homme-nature n’est-il pas un préalable au changement de comportement ?
    3/Comment mobiliser l’ensemble de l’intelligence locale permettant ces modifications dans la perception et l’action de l’homme face  au bien commun naturel ?
    3/ Quelles sont les modalités d’action traditionnelles à questionner et à repenser pour innover en matière de participation et d’implication citoyenne ?
    4/Comment dégager des espaces de reconnaissance du lien social en faveur pour permettre l’exercice d’une responsabilité collective dans la relation homme-nature ?
    5/ Tout rapport à autrui ne comprend-t-il pas un rapport à la nature, et inversement ?

     
    CIRCUIT 1

    Forêt d’Art Contemporain
    Luxey / Sabres / Garein


    Brocas
    40 personnes 
    Née d’une dynamique commune, au cœur du Parc, autour de trois opérateurs culturels du territoire, La Forêt d’Art Contemporain s’est implanté dans le paysage du quotidien. 
    Des œuvres d’art ont ainsi ponctué le paysage, créant des itinéraires d’art permettant de créer en milieu rural un véritable outil de production et de diffusion d’art contemporain.
    Par l’accueil d’artistes en résidence, la présentation de leur travail, la production dans un itinéraire d’œuvres en évolution, ce projet participe pleinement de l’aménagement culturel du territoire du Parc. 
    Une invitation à parcourir certaines de ces œuvres avec les « gens de la Forêt d’art Contemporain », des artistes, nous permettra d’échanger sur les enjeux paysages de ces installations, du rôle de la parole de l’artiste avec les habitants et des plus – values sur le territoire que cette dynamique artistique construit au fur et à mesure des années. 
    Avec seize œuvres installées dans le territoire gascon ainsi qu’une dizaine de projets en cours ce chantier engagé par La Forêt d’Art Contemporain met en jeu, au-delà de la construction d’une destination de tourisme de culture, un enrichissement progressif de l’espace de vie quotidien des habitants des Landes. 
    Tenue de terrain obligatoire.
    CIRCUIT 2

    L’aventure d’une création participative qui fait de l’art avec les gens du territoire.

    Salle de Luxey
    40 personnes
    Vivre une pièce de théâtre qui sort des grands classiques, car elle s’est écrite avec les habitants qui parlent de leur territoire. Une matière sociologique forte intéressante, issue d’un travail de collectage, d’écriture, qui invite les habitants à se pencher sur leur quotidien, leur territoire, le monde dans lequel ils vivent. A partir de là, la Cie Atelier de Mécanique Générale avec leurs outils artistiques crée des articles, des définitions, … ainsi nait l’encyclopédie des mécanos ! 
    Les comédiens, partenaires culturels, sociaux, associatifs dans le monde de l’ESS, nous invitent à découvrir leurs univers, mais aussi à mettre en lumière ce qui se joue derrière le rideau de ces créations sur des territoires comme celui des Parcs. 
    CIRCUIT 3

    Site de Garlande à Luxey direction Lencouacq

    35  personnes 
    Randonnée pédestre de 10 km avec un guide naturaliste, dans les plus beaux endroits du site départemental de « Garlande et Gaouchey » labellisé en Espaces Naturels Sensibles. Le visiteur pourra découvrir une rivière pas toujours tranquille, des arbres remarquables, des paysages diversifiés et observer la richesse faunistique et floristique de la Vallée de la Leyre. Il rencontrera également une race de vache autochtone, la Vache marine utilisée dans le cadre de la gestion pastorale d’une partie du site. Cette marche sera aussi l’occasion de remonter dans le temps avec la présentation des usages passés ou comment l’homme utilisait ce que lui offrait la nature. 

    Tout public
    Prévoir des chaussures montantes ou bottes



    ATELIER 2
    Comment améliorer la santé par l’alimentation ?
    Belin-Beliet 


    Avec une alimentation qui dans nos sociétés occidentales s’accommode du tout prêt, réduit les légumes et les fruits et fait la part belle aux produits carnés, aux laitages, aux graisses saturées et au sucre, notre santé est en jeu. Ces habitudes alimentaires participent à une augmentation de l’obésité et de certaines maladies. La façon de se nourrir joue sur la demande et par voie de conséquence influe sur le type d’agriculture qui se développe avec une traduction paysagère et écologique sur les territoires (spécialisation, intensification, hors-sol, fermes usines…).  S’alimenter est aussi source de plaisir, de partage et de transmission intergénérationnelle qu’il est important de perpétuer.

    Les territoires de Parcs sont des terreaux idéaux pour développer des systèmes alimentaires territorialisés qui vont notamment s’appuyer sur des produits et des lieux de distribution et de consommation locaux, des pratiques respectueuses de la nature et de la saisonnalité des produits mais aussi sur une société qui est de plus en plus consciente de ces enjeux. Les cantines scolaires sont des lieux à privilégier pour renverser la vapeur et donner aux futurs consommateurs les bons réflexes de consommation et d’alimentation. 

    L’atelier soulèvera les questions suivantes :
    1/ Comment, dans un territoire, mieux connecter alimentation et bonne santé des hommes et de la nature tout en donnant au consommateur accès au savoir-faire culinaire et à la connaissance d’une alimentation saine et de qualité ? 
    2/ Comment réussir une transition alimentaire et développer des systèmes alimentaires territorialisés ?  Est-ce que tous les territoires s’y prêtent ? 
    3/ Quelle organisation des filières cela suppose-t-il ? Comment jouer sur le levier de la restauration collective ?

     
    CIRCUIT 4

    Gestion et fréquentation par les publics  d'un espace naturel sensible : le domaine départemental d’Hostens et les  lagunes du Gât-Mort


    Belin Beliet et Hostens
    30 personnes 
    Quand la nature reprend ses droits et accueille les sports

    L’Espace Naturel Sensible « Domaine d’Hostens et lagunes du Gât-Mort », propriété du Département de la Gironde, s’étend sur un peu plus de 730 hectares.

    Le Domaine d’Hostens, ancien gisement de lignite à ciel ouvert, exploité par EDF jusqu’en 1963, est aujourd’hui essentiellement composé de 5 grands lacs (anciennes excavations), de dépressions humides voire tourbeuses et de peuplement de Pin maritime. Il permet aujourd’hui la pratique libre ou encadrée de sports de nature.

    Le secteur du Gât-Mort, plus préservé, abrite landes, lagunes, et autres zones humides.

    Venez découvrir, à vélo (sous réserve), cet espace à l’histoire particulière où pratique des sports de nature et préservation de l’environnement se côtoient au quotidien. 
    CIRCUIT 5

    Balade autour  des lagunes en forêt de la commune de St Magne
    Belin Beliet et St Magne


    30 personnes 
    Autour du village de Saint-Magne, dans le Sud Gironde à l'interfluve entre deux bassin versants, la lande est plantée de pins maritimes comme ailleurs. En revanche, le massif forestier est constellé ici de mares forestières uniques en leur genre. Vestiges de phénomènes climatiques anciens et signes d'une géologie particulière, ces mares, appelées localement des "lagunes", sont l'une des pépites du territoire. Discrets et peu spectaculaires, ces milieux humides sont pourtant un maillon essentiel pour le patrimoine naturel des Landes de Gascogne, abritant une flore et une faune emblématique. Quelques une des 500 lagunes de Saint-Magne et Louchats vous seront présentées en parcourant les chemins forestiers et donneront l'occasion d'aborder la rencontre entre conservation de la nature et sylviculture moderne.
    CIRCUIT 6

    Différentes démarches d’entreprise agricole du territoire
    Belin Beliet
     


    30 personnes 
    Les Landes de Gascogne sont terres de contraste. Si la forêt où domine le pin maritime occupe l’essentiel de l’espace, les exploitations agricoles marquent les esprits par leurs modes de production céréaliers ou légumiers irrigués en grands îlots de culture qui cotoient quelques ateliers d’élevage de volailles en liberté. Comment ces exploitations s’intègrent au territoire et ses sensibilités, quelles stratégies conduisent au développement de l’agriculture biologique, comment la qualité des produits, la santé, le bien être intègrent ces démarches d’entreprise et leurs outils de diffusion.

    Les sables noirs des sols forestiers d’Aquitaine seront notre terreau d’échange entre entreprise agricole diversifiée, ferme « pédagogique » bio (Lycée) et ferme « sociale » marquée Parc (ESAT)



    ATELIER 3
    Comment la nature peut-elle être un levier d'émergence de nouveaux modèles de développement ?
    Garein


    Notre mode actuel de production et de consommation laisse apparaître des limites car les ressources naturelles sont utilisées à un rythme supérieur aux capacités de production de la nature. Cela s’explique en partie par la conception de modèles économiques appuyés sur des échelles de temps contrastant avec les potentialités de production et de résilience de la nature qui sont sur une échelle à plus long terme. Aujourd’hui, il devient plus évident qu’économie et écologie sont étroitement liées par de fortes interdépendances. Dans ce contexte, la principale question posée est de savoir comment peut-on faire du développement économique dans le respect de l’environnement ou en quoi le maintien de la biodiversité est un levier de développement ? C’est bien le défi qui se pose à la société et en particulier aux territoires.

    Pour leur part, les Parcs naturels régionaux ont toujours eu l’ambition d’aider les acteurs économiques, à faire face aux grands enjeux environnementaux qui caractérisent leurs territoires, tout en les aidant dans leur développement. Ils le font dans le cadre des approches visant à valoriser économiquement des ressources locales préservées.

    La note d’orientation stratégique sur le développement dans les Parcs, récemment adoptée, met notamment l’accent sur le renforcement d’une stratégie de développement territorial visant à mieux inscrire l’économie dans la biosphère, donc mieux reliée à l’environnement. 

    Pour cela, plusieurs axes déjà travaillés par certains Parcs :
    - aider l’économie de l’usage et du partage à trouver sa place face à celle d’échange marchand et de propriété,
    - conforter les démarches d’économie circulaire, afin de limiter les consommations de ressources naturelles,
    - faire que les acteurs économiques mettent davantage en œuvre la responsabilité sociale des entreprises.

    En 2015, l’étude conduite sur le thème « biodiversité et économie » a conclu que ces sujets ont en commun de nécessiter une coordination et un accompagnement des acteurs. Cela passe par un apport d'expertise et d’innovation afin de montrer qu’une économie sobre en ressources naturelles, respectueuse de la biodiversité, peut être créatrice de richesse, d’emploi, et contribuer ainsi à la prospérité des territoires.

    L’atelier permettra notamment d’aborder les questions suivantes :
    1/ Comment ces axes peuvent être davantage généralisés sur les territoires de Parc, portés par une réelle ambition et soutenues avec des acteurs institutionnels du territoire, des organismes consulaires, des clubs d'entrepreneurs locaux… ?
    2/ Quels rôles des Parcs en accompagnement de démarches collectives et de réseaux reposant sur des phases de porter à connaissance, suivies d’actions, mise en œuvre et enfin d’évaluation des résultats ?


     
    CIRCUIT 7

    BIOLANDES


    Le Sen
    40 personnes
    C’est l’histoire d’un homme qui a cru dans la chimie verte et du développement d’une entreprise en plein cœur du massif forestier landais.   BIOLANDES débute en 1980 lorsque Dominique Coutière décide de créer une entreprise au cœur des Landes, au sud de Bordeaux, pour distiller les aiguilles de pin maritime dans la plus grande forêt cultivée d’Europe. Il met au point un procédé de distillation en continu automatisé, qui sera appliqué à l’extraction quelques années plus tard.  L’essence de pin est destinée à la parfumerie et les résidus de distillation sont valorisés de manière originale : compostés, ils sont transformés en terreaux pour le jardinage ; séchés, ils sont valorisés en énergie. 

    Aujourd’hui l’entreprise que nous allons visiter c’est le vaisseau amiral de neuf sites de production dans sept pays, c’est plus de 700 personnes et un chiffre d’affaire de plus de 100 millions d’Euros. 
    CIRCUIT 8 

    Scierie LABADIE


    ARUE
    40 personnes
    Scierie LABADIE
    A travers la visite de la scierie LABADIE, nous vous proposons de découvrir l'histoire d'une entreprise familiale qui a fait montre de capacités d'adaptation pour toujours aller de l'avant. Fondé en 1979 par Jean LABADIE, elle a développé dans un premier temps une activité de sciage pour la fabrication de la palette. Lorsque Chantal et Philippe LABADIE reprennent l'activité en 1996, ils ne savent pas encore que deux tempêtes en moins de dix ans (1999 et 2009) et la crise de 2008 allaient durement les mettre à mal.

     Malgré ce contexte difficile, ils ont toujours fait le choix d'innover et, il y a un peu plus 5 ans, de se lancer dans le bois construction, filière peu développée sur le massif landais jusqu'alors. C'est donc une véritable mutation à laquelle a opéré la scierie, en se dotant de compétences et d'outils en conséquence, où aujourd'hui le bois construction est devenue l'activité principale.
    CIRCUIT 9

    La Leyre : 
    Base de Mexico et la Halte nautique de la Pouloye


    Commune de Commensacq et Trensacq

    30 personnes 
    La Leyre, usages partagés, gestion concertée, économie intégrée

    Ce cours d’eau occupe une place prépondérante dans le territoire du Parc, puisque site patrimonial majeur de haute valeur écologique et espace de découverte en canoë sur plus de 90 km, jusqu’à son delta. Près de 30 ans de valorisation de ce chemin d’eau exceptionnel et un essor important de sa fréquentation. Ce circuit mettra en avant les acteurs, les démarches et les outils qui visent au développement maitrisé des pratiques sur cet itinéraire nautique et ses accès, désormais inscrits aux PDESI. A pied en berge, et (si les conditions le permettent) en canoé collectif et à deux roues, nous « embarquerons » avec des prestataires marqués, des partenaires de l’écotourisme et des sports nature, les représentants des collectivités qui œuvrent ensemble à maintenir cet équilibre délicat entre accueil des visiteurs et préservation. Intérêts et limites de l’action collective menée de longue date par le Parc seront aux cœurs de nos échanges.



    ATELIER 4
    Jusqu’où laisser faire la nature ?
    Le Teich


    La « nature sauvage » tient une place particulière dans nos territoires. Elle peut être liée à des espaces abandonnés par l’Homme (friches) ou pour lesquels une volonté de non-contrôle/non-gestion est affichée (gestion différenciée des espaces verts en ville…). L’Homme intervient par ailleurs en continu sur les autres espèces : prélèvemens (cueillette, chasse, pêche), piégeage, réintroductions (bouquetin, vautours…), utilisation de pesticides…

    Traversés par divers courants, même au sein des réseaux d’acteurs oeuvrant à la préservation de la biodiversité, les gestionnaires d’espaces naturels se posent des questions sur la stratégie à adopter quant à la non-intervention, au non-contrôle et la place à laisser à certaines espèces « sauvages » source de conflits d’acteurs.
    Ils doivent mettre en place une gouvernance pour répondre à la question de la place du sauvage dans leurs actions de gestion, d’aménagement et de planification.

    L’atelier traitera des questions suivantes :
    1/ La « non-intervention » correspond-elle à une pensée éthique/philosophique, économique (baisse des dépenses de gestion), psycho-socio-affective ou scientifique ?
    2/ Est-ce acceptable, sur un territoire, que des espaces ne soient pas « entretenus » ? Si oui, avec quel seuil et faut-il les « choisir » ?
    3/ Quelle place pour les espèces exotiques envahissantes et jusqu’où aller dans les réintroduction d’espèces ?
    4/ Y a-t-il une spécificité des Parcs naturels régionaux sur ces sujets ?


     
    CIRCUIT 10

    La réserve Ornitho 


    Le Teich 
    25 personnes
    Repas au Teich
    Réserve ornithologique du Teich, nature sauvage et/ou en représentation ?

    La Réserve ornithologique du Teich est un espace naturel préservé, aménagé pour accueillir les oiseaux sauvages et favoriser leur observation par le public. Diversité et proximité sont les clés de ce site ayant accueilli plus de 2 millions de visiteurs en 44 ans.

    Mais cette mise en spectacle d’un phénomène naturel, ne s’est-elle pas faite sans quelques concessions sur la conservation des espèces ou de leurs habitats ?

    Doit-on ici parler de NATURE ou simplement d’un succédané ?

    La visite d’un tel site peut-elle contribuer à une prise de conscience sur l’urgence de conserver les habitats naturels, ou au contraire s’inscrit-elle dans un processus de consommation d’une nature de plus en plus artificialisée et calibrée exigée par les nouveaux modèles sociétaux ? Quelle « Nature » et quel « Homme » se confrontent ici ?

    Visite de 3 à 4 heures
    Jumelles et longue-vue conseillées, ainsi que vêtements en fonction de la météorologie. 
    CIRCUIT 11

    Delta de la Leyre 


    40 personnes 
    Le Delta de la Leyre : une interface permanente entre la terre et l'eau

    Le Delta de la Leyre, d'une superficie de 5175 hectares, est labellisé site RAMSAR depuis le 27 octobre 2011. Il constitue une entité d’intérêt majeur, spécifique et dont l’équilibre est fragile. Partez à la rencontre du Domaine de Certes-Graveyron, domaine endigué emblématique du Delta depuis le 18ème siècle, propriété du Conservatoire du Littoral et dont le Département de la Gironde assure une gestion écologique et une restauration hydraulique du site afin de permettre aux zones humides de recouvrir leurs fonctionnalités tout en intégrant le développement d'activités économiques traditionnelles (pêche et élevage) qui y sont associées.

    Vous découvrirez la diversité des zones humides du littoral, des acteurs associés et des services qu'elles rendent. A pied entre marais doux (roselière et friche aquacole) et marais salés des domaines endigués du coeur du bassin d'Arcachon.

    A faire : 2 Circuits animés d'environ 3 km à pied sur terrain relativement plat : restauration hydraulique et renaturation de la friche aquacole de Cabanot en roselière (Certes), ou atténuation des effets du changement climatique par dépoldérisation passive et renaturation de prés salés (Graveyron).

    Prévoir tenue adaptée pour la randonnée pédestre, vêtements de pluie, gourde, jumelles, ainsi que des vêtements de rechange. 
    CIRCUIT 12

    La zone libellule de Mios : une zone humide... autrement


    35 personnes
    La zone libellule de Mios : une zone humide... autrement

    Le SAGE (Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux) "Leyre, cours d'eau côtiers et milieux associés" concerne un territoire de 2395 km², avec des bassins versants de grande surface ou de petits bassins versants côtiers. Tous ces bassins ont en commun d'être les tributaires du bassin d'Arcachon, milieu sensible aux changements de qualité des eaux. Pour garantir le bon état des eaux, le SAGE, approuvé en 2013, prescrit l'absence de tout rejet direct de station d'épuration dans les cours d'eau superficiels.

    A Mios, commune située sur la Leyre à 15 km du bassin d'Arcachon, la commune a innové sur la nouvelle station d'épuration en mettant en place une zone LIBELLULE en dernière étape de ses eaux usées traitées. Cette zone de LIberté Biologique Et de LUtte contre les poLLuants Emergents est une zone tampon humide, totalement artificielle, dont les différents milieux (bassins à microphytes, roselière, méandres et delta, prairie humide) par les fonctions qu'ils assurent à tour de rôle, permettent de réduire l'impact des rejets et de développer une biodiversité locale.

    Suivez avec nous le chemin de pierres blanches pour découvrir cette zone humide pas comme les autres !

    Prévoir tenue adaptée en fonction de la météo. Chaussures confortable ou chaussures de marche.
    CIRCUIT 13

    Education à la nature et au territoire, au bord du chemin

    40 personnes 
    Une éducation à la nature et au territoire, au bord du chemin…

    Venez découvrir le sentier des digues littorales, suivre les derniers méandres de la Leyre avant qu’elle ne se jette dans le bassin d’Arcachon. Ce sentier très fréquenté tout au long de l’année, est un lieu privilégié et stratégique pour aller à la rencontre des habitants, touristes et visiteurs d’un jour. Ici on décrypte le paysage et on facilite l’observation d’une faune et d’une flore souvent insoupçonnées, on échange sur la préservation du territoire, ses enjeux et ses acteurs, on répond aux interrogations sur des sujets souvent controversés concernant usages et réglementations etc.  Partez à la découverte du milieu tout en échangeant autours des objectifs, techniques et contraintes liées à l’animation sur l’espace public. Et comme le sentier est également un support particulièrement riche pour sortir avec des classes, nous effectuerons une halte à mi-parcours pour vivre un temps d’animation autour du delta de la Leyre et de l’action de l’Homme sur le milieu auprès des scolaires.

    Circuit de 6 km Aller/Retour

    Prévoir tenue adaptée en fonction de la météo. Chaussures confortable ou chaussures de marche. Jumelles fortement recommandées.



    ATELIER 5
    Vivre le paysage ?
    Sabres


    « La Gestion des paysages comprend les actions visant, dans une perspective de développement durable, à entretenir le paysage afin de guider et d’harmoniser les transformations induites par les évolutions sociales, économiques et environnementales ».  La COP 21 rappelle l’urgence d’un aménagement du cadre de vie économe en énergie fossile, valorisant les ressources naturelles et protégeant la biodiversité.

    Il y a le paysage dont on hérite, puis qu’on investit pour le faire évoluer. La relation Homme-Nature impacte au quotidien les comportements et les modes de vie. Des études ont confirmé qu’alllier espaces publics et environnement verdoyant contribuent à la santé et au bien-être des habitants et qu’ils pouvaient aussi contribuer à faire reculer les statistiques relatives à la criminalité et aux violences domestiques.

    Toutes les politiques d’aménagement et d’urbanisme mettent aujourd’hui l’accent sur la dimension nature en ville.

    Cette reconnaissance de la dimension nature comme élément de réussite d’une politique d’aménagement nous amène à nous interroger sur :
    1/ Comment intégrer la dimension nature-paysage dans les projets d’aménagement et dans toutes les politiques territoriales (développement économique, énergie, biodiversité, agriculture, tourisme, architecture, climat…) ?
    2/ Comment co-construire cette intégration avec les habitants et les usagers du territoire ?
    3/ Comment valoriser les aménités issues d’une politique active en matière de qualité paysagère ?

     
    CIRCUIT 14

    Dans l’œil des photographes de paysage
    Ecomusée de Marquèze


    30 personnes 
    Réserve ornithologique du Teich, nature sauvage et/ou en représentation ?

    Dans l’œil des photographes de paysage


    Les Landes font l’objet de clichés depuis, quasiment, les débuts de la photographie. Un siècle et demi séparent deux démarches patientes de collecte et d’observation. L’une émane de Félix Arnaudin, guetteur mélancolique d’une société en plein bouleversements, l’autre est portée par le Parc naturel régional, au lendemain des ravages de la tempête. Ce circuit amènera à échanger sur le rôle de la photographie de paysage dans notre compréhension du rapport de l’homme à la nature en plein révolution industrielle et à l'époque contemporaine, et de l’évolution des modes de vie. Venez avec votre appareil photo pour un atelier pratique et ludique !

    Prévoir un appareil photo ainsi que des vêtements de pluie et chaussures confortables.
    CIRCUIT 15

    Lieux d’habitat, lieux de vie : Garein


    30 personnes 
    Lieux d’habitat, lieux de vie

    La forêt est un écrin de verdure pour Garein, et le paysage un cadre pour la politique d’aménagement de la commune. Depuis l’expérimentation du « lotissement forestier » à la récente greffe urbaine, le souci de la qualité de cadre de vie est constant. L’approche culturelle et artistique qui s’exprime en plein cœur de village et qui lui confère un charme singulier témoigne de la préoccupation d’une municipalité de permettre aux nouveaux habitants de s’acculturer. Chacun est amené à vivre le village et pas seulement à y habiter. La communauté de communes a particulièrement travaillé, depuis dix ans qu’un urbaniste est recruté, à la sensibilisation des habitants par diverses démarches pédagogiques.

    En extérieur : prévoir des vêtements de pluie et chaussures confortables.
    CIRCUIT 16

    Centre-bourg vivant
    Labouheyre


    30 personnes 
    Centre-bourg vivant

    Les centres-bourgs de la Grande Lande fait l’objet de démarches de revitalisation qui associent les questions de l’habitat à celles de l’économie, du social, de l’architecture et du végétal. Au cœur de Labouheyre, autour de sa place emblématique, différentes opérations ont été menées visant à affirmer le positionnement stratégique de cette petite ville par le maintien d'une activité commerciale et le renouvellement de l'habitat. La visite permettra notamment de découvrir comment deux logements conventionnés en construction bois contemporains se sont glissés dans la trame bâtie ancienne. Quelles aménités ces démarches produisent-elles à long terme, quels défis sont encore à relever sont les questions qui guideront le circuit.

    En extérieur : prévoir des vêtements de pluie et chaussures confortables.



    ATELIER 6
    Le bien-être, indicateur de réussite territoriale ?
    Captieux


    La santé humaine est définie par l’Organisation Mondiale de la Santé comme un état de complet bien-être physique, mental et social, ne consistant pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité. Plusieurs études récentes soulignent de multiples effets bénéfiques du contact avec la nature sur la santé humaine. Par ailleurs, en 1972, le roi du Bhoutan met en place l’indice de Bonheur National Brut pour tenter de définir et mesurer le niveau de vie en des termes plus psychologiques et holistiques que le Produit National Brut…
     
    Les territoires, engagés dans des projets de développement durable, s’inscrivent dans ces dynamiques de bien-être et de mesure de leur plus-value, en visant l’amélioration des conditions et de la qualité de vie des populations et des visiteurs. Parmi ces territoires, les Parcs, en alliant préservation et valorisation de tous les patrimoines (nature, culture...) et développement local, selon une démarche participative, contribuent au bien-être tant expérientiel que quotidien de ceux qui y vivent et de ceux qui les visitent.

    Avec la réflexion sur les questionnements suivants :
    1/ Comment définir le Bien-être territorial avec une vision dynamique et prospective en tenant compte du futur souhaité ainsi que des atouts et des capacités d’adaptation d’un territoire en général, des Parcs en particulier ?
    2/ Comment passer à l’action pour engager un territoire et tous ses acteurs dans un développement coresponsable du Bien-être individuel et collectif, depuis les politiques publiques jusqu’aux initiatives citoyennes ? Quelles spécificités pour les territoires de Parcs compte-tenu de leur lien à la Nature et de leur animation de réseaux d’acteurs ?

     
    CIRCUIT 17

    Cap-cabanes 
    Captieux


    35 personnes
    Réserve ornithologique du Teich, nature sauvage et/ou en représentation ?

    Cap Cabanes : de l’idée à l’offre de vacances, un parcours tout en cohérence

    Les cocons de Cap Cabanes surprennent et séduisent, émergeant au bout d’un chemin forestier, entre deux cimes de pins ou les ramures d’un chêne. Morgane et Philippe ont choisi Captieux, commune du Sud Gironde, pour faire naître ce projet étudié finement il y a 6 ans. Des valeurs et un engagement environnemental fort, une vision de vacances autrement, un site Natura 2000 qui leur a tapé dans l’œil, une commune « qui y a cru », une coopération complice avec le Parc, des services administratifs « qui ont joué le jeu », des financements bienvenus, des clients, une promesse de vacances perchées tenue… C’est tout un parcours de projet que vous suivrez, de cabanes en terrasses, des orgues solaires à la piscine naturelle, de la table bio à la station phyto…  pour en apprécier la cohérence, de bout en bout, source de son succès, mais aussi pour en partager les difficultés, les points critiques et les pistes prometteuses.

    Prévoir des vêtements et chaussures confortables. Tenue adaptée en fonction de la météo.
    CIRCUIT 18

    Comme un soir au Cercle


    Au Cercle de St Symphorien

    50 personnes
    Un festival itinérant "les nuits atypiques" qui parcourt les petits lieux emblématiques du territoire, un festival qui décline sous diverses formes sa présence sur le territoire le reste de l'année "Musicalarue à domicile", la richesse de bistrots pas comme les autres qui ont fait le choix de laisser leurs portes ouvertes grâce à une programmation artistique "Entrez dans les cercles".....  Autant de formes, de notes qui se jouent hors les murs classiques du monde de la culture ! Jeudi après-midi, vous choisirez une table du Cercle Ouvrier de Saint-Symphorien et, coude à coude, vous écouterez de belles histoires de Cercles, celles d’Isabelle comédienne, de Patrice Clarac, ethnologue qui s'est penché sur ces dynamiques culturelles, de Patrice Lavaud et de François Garain, organisateurs de festivals, tous, à leur manière, acteurs de villages vivants.